Norrsken

Je ressens véritablement la puissance de la haine... Celle qui surgit lorsqu'on se réveille, lorsqu'on prend conscience de l'absurdité de la situation, de sa perversité...

Être mené en bateau, c'est dur, m'être par quelqu'un d'estimé, d'aimé... C'est encore pire...

Je te hais, pauvre larve, toi qui a su tiré à mon insu tout le profit que tu estimais de moi avant de tout simplement me laisser dans l'ignorance et la bêtise de mon propre aveuglement... Seulement, je vois maintenant, je vois à travers ce brouillard de mensonge et de non-dit, ce smog noséabond de la malhonnêteté, de la trahison, de l'infidélité.

Toi, qui a piétiné mon honneur, ma fierté, toi qui a osé profiter de MOI! Moi, Spring, un être à l'égo surdimensioné!

Pourtant, je ne me vengerais pas... Peut être que tu le savais, peut être d'ailleurs que c'est pour ça que tu te l'es permis... Je ne me vengerais pas, car mes principes sont 1000 fois plus importants à mes yeux que ta pitoyable existence. Je m'éleverais dans l'irréprochabilité, dans l'honneur et dans ma fierté. Et je te regarderais sombrer, doucement, toi, femme, victime de toi même. Harcelé par ton esprit troublé...

Parce que tu le sais pourtant... Lorsqu'on est faible dans sa tête, le poid des bassesses deviendra plus lourd.

Et quand tu mourras, je ne m'en rendrais même pas compte... Ta vie comme ta mort n'aura plus d'intérêt pour moi. Tu seras vide de sens.

Demain, je pourrais la revoir.

Cela fait plus d'un mois que j'ai été coupé de son contact. Un mois où j'ai concentré toute mon attention sur moi-même, chose qu'elle a fait également, de son côté.

J'avoue que j'ai un peu peur de ces retrouvailles... Seront-elles bénéfiques, au final? Je n'en ai pas la moindre idée...

Quelle sensation étrange, celle d'une forme de manque... Elle me manque tellement... Ce que je pensais futile jusqu'il y a peu se montre devant moi avec tellement de force, je ne sais pas quoi penser...

J'ai l'impression de commencer une nouvelle existence depuis que je l'ai rencontré.. Un peu comme si je me métamorphosait une nouvelle fois.

Evolutions après évolutions, vers où cela va me mener? Dois-je me raccrocher à cet espoir? Son espoir? Ne vais-je pas de nouveau sombrer dans la folie de l'incompréhension et finalement de nouveau tout lâcher?

De là où elle est, elle pense à moi, et je pense à elle. N'est ce pas, Mélissa, tu pense à moi?

Elle a tellement de courage d'affronter sa vie... De tenir malgré la tenacité de ce brouillard nauséabond qui entâche nos vies.

Et moi? Que suis-je dans cet échiquier géant qu'est la vie? Un simple pion?

Je veux être le joueur, même le gagnant... Le gagnant de ma vie.

Je veux être heureux. Et tu peux le faire...

Depuis peu, j'ai rencontré quelqu'un de vraiment surprenant...

C'est agréable de rencontrer ce genre de personne, ça fait reprendre confiance quant à l'humanité... Si des gens sont comme ça, rien empêche que tout le monde le devienne...

Tu réussiras peut être, c'est bête de dire ça, mais j'ai un peu la foi...

... je me sens bien, je tiens à le signaler, quand même, de temps à autres, je pense que c'est important.

Là, je souffre pas, j'écoute Wait de White Lion, et je me sens bien =]

Espérons que ce moment sucré soit durable.

Cela fait déjà plus d'un an que je mets à jours ce blog.

Mes messages sont souvent très espacé, mais je sais que je continuerais à poster.

Encore et encore.


Il m'arrive de repenser à M. Celle qui a lancé les rouages de ma vie et de ma conscience. Celle qui a grattée l'étincelle, enflammant la volonté inébranlable qui me hante. Je veux vivre. Je veux exister, grandir, être heureux.

Être libre, surtout.


Actuellement, je suis assez posé, je suis un cursus banal, je me présente comme un quidam banal. Je vais attendre encore un peu. Je ne suis pas pressé après tout. J'ai vécu un certain temps, quelques mois voir quelques années de plus ne changeront rien.

J'attends, mais je saurais prendre l'occasion quand elle se présentera.


Je suis vivant

Pourquoi? Pourquoi je pense autant? Et que fait-elle parmi mes songes?

... De plus en plus cette envie, cela en devient presque un besoin. Celui de partir, de tout abandonner, de m'enfuir, seul, dans un ermitage...

Des fois, cette envie est si forte qu'il n'y a qu'un fil qui sépare la pensée de l'acte.

Secrètement, je m'arme pour pouvoir répondre à cette éventualité. Tente, sac, chaussures... Par exemple.
Partir devient une obsession, une raison de vivre. Chaque jour que je suis enfermé dans ce monde de fausse modestie, d'hypocrisie et d'officialités, je me morfond.
Je veux de l'humilité, je veux accepter d'exister autre part que dans cet engrenage infernal.

Je sature. J'en viens à penser. Trop peut être, d'ailleurs. Le fait est que j'ai conscience qu'à 19 ans révolu, je n'ai rien fait de concret de ma vie. Je n'ai fais que subir, tortionné mon âme et mon corps pour parvenir à entrer dans le moule de la société. Qu'ai-je gagné? Pour le moment, je l'ignore encore, à part cette frustration continue de ne pas assumer totalement ce que je suis.

Hum, la fin des vacances s'approchent à grand pas... Je ne sais toujours pas vraiment où est ma place dans tout ça.

J'ai l'impression qu'un des évènement les plus importants de ma vie va bientôt se mettre en place... C'est difficile à décrire. Je qualifierais ça d'assumer toutes les erreurs que j'ai fais durant ma vie. D'assumer jusqu'à mon existence même.
Enfermé entre quatre murs, je ne vois pas au delà de ce que me prête la fenêtre. Il faut marcher loin et longtemps pour parvenir à trouver où se trouve le salut. Peut être qu'au final, le salut ne se trouve que dans la marche...

Suis-je condamné à errer?

Suis-je condamné?

Suis-je?


Je doute de l'intérêt de mon existence. Disparaître ne me dérangerais pas.

Voila. Le temps des regrets peut commencer. L'époque de la reprise à la réalité doit s'effectuer rapidement, mais sans brusquer. La petite April à mis les voiles, loin, loin au nord. Je ne peux que l'encourager à s'envoler au dessus. Je ne peux qu'être fière de la voire réussir.

L'égoïsme n'a pas sa place dans mes sentiments, et de toutes manières, ça n'y changerait rien. Elle est partie, et elle ne reviendra pas. Je l'ai toujours su d'un côté. C'est son aspiration, son but, sa survie.
Je ne désire pas longtemps épiloguer sur ce départ.

Je n'aurais qu'une chose à te dire: Miranda, gardes-moi une place au chaud à tes côtés lorsque le besoin d'un certain musicien se fera sentir. Peu importe le temps, peu importe la distance, peu importe les formalités, je saurais répondre présent.

"Eh bien voici mes amours ; je ne reviendrais pas.
Par choix. J'ai une vie à (re)mettre en marche et 18 ans à rattraper.
Sans erreurs si possible.
Mes sentiments fourbes trouvent leur vilénies dans leurs constance entêtante.
Ainsi je vous aime, et cela ne saura pas changer.
Sauf si vous vous borniez à me casser les couilles. Sales mômes que vous êtes.
Love you, tough.

Nouille, Maël, Marion:
à vie bien sûr...
Fancy à concert?

Alex, Tania, Cindy, Zitsu:
tenez bien la barre (Alex sait y faire, il vous montreras!)

Eric:
<3... Et continue le chant! Saleté d'enfant doué.

Bibi, Laurine, Max:
"... Ça n'aurait jamais marché entre nous"
- Et un bisous en prime

Andreas, Paul, Val:
mes gays favoris, ce sont bien vous. Love.

Elodie:
ma petite aimée, bientôt la musique...

Matthieu: je t'aime. Rien de mieux me convient.

(To be continued)